Year 7 - Celebrating the Escalade

 

Cette année, nous avons eu la chance de recevoir deux représentants costumés de la compagnie 1602 en charge des festivités de l’Escalade. Durant une heure, ils nous ont fait revivre cette nuit où Genève failli perdre son indépendance.

Nous avons ensuite brisé la traditionnelle marmite pour nous régaler de massepains et de chocolat!

Mais d’où vient cette tradition? Faisons un peu d’histoire. En 1602, le duc de Savoie, Charles Emmanuel, convoite la ville de Genève. En s’en emparant, le Duc veut mettre fin à la “Rome Protestante” et faire de Genève la capitale de ses États. Durant la nuit du 11 au 12 décembre, l’armée du Duc se met en marche et prend position discrétement à la plaine de Plainpalais. 2000 hommes attendent de pied ferme qu’un groupe de savoyards place leurs échelles contre les murs ouvre les portes de la cité. Dans la ville, tout le monde dort.

Une patrouille de genevois qui longe la muraille tombe sur les savoyards. Immédiatement, l’alarme est donnée et les genevois sortent de leur lit et saisissent leurs armes. Toutes les cloches de la ville sonnent. Rapidement, toute la population est dehors pour se défendre contre les envahisseurs. Les combats sont acharnés, mais finalement les genevois parviennent à rejeter les savoyards hors des murs.

Au matin, les genevois qui ont perdu dix-huit des leurs, se rendent au temple pour remercier la providence de les avoir sauver.

Durant cette nuit où Genève failli perdre son indépendance, la tradition retiendra l’acte de la mère Royaume qui tua un savoyard en lui jetant sur la tête sa marmite pleine de soupe. C’est de là que vient la tradition de la fameuse marmite en chocolat que l’on brise le jour de l’Escalade en prononçant les mots:


“Ainsi périrent les ennemis de la République!”